Frédéric vient de quitter le tram qui l’amène sur une jolie place où une fontaine hésite à reprendre ses jeux d’eau après la pause hivernale.
Il marche d’un pas régulier. Le calme semble s’échapper des empreintes de ses semelles. Son regard, un peu dans le vague, n’accroche aucun regard des passants qui frôlent sa silhouette. Quelles pensées peuvent-elles bien traverser sa tête ? Est- il soucieux ? Indifférent ? Serein ? Complètement angoissé ? Mystère.
Il glisse d’un tronc à l’autre, se sentant protégé par ces arbres qui ont vu défiler des générations entières. Il traverse la route qui encercle la place, cherche une adresse, hésite, re- vient en arrière. Sa main gauche réajuste ses lunettes sur le nez pour mieux régler la focalisation sur la sonnette recherchée. Son regard pénètre la porte avec cette étrange impression que quelqu’un se cache derrière. Un bruit sourd indique que le verrouillage est maintenant ouvert. Il pousse la porte, passe un couloir, monte un étage et le voici devant la porte du médecin, des médecins pour être précis, car il s’agit d‘un cabinet de groupe : plusieurs médecins, plusieurs spécialités.
La secrétaire n’a aucun patient de prévu juste maintenant, à 11 heures pile. C’est donc un patient pour le psy.
- « Je vous laisse vous accommoder à la salle d’attente, le médecin vient vous chercher.
- Merci. »
La salle d‘attente est vide. Un grand tableau au mur principal, un porte-journaux, cinq ou six chaises qui, elles, n’attendent plus rien ni personne. Elles créent l’attente, elles ne la subissent pas. Une orchidée si privée de mouvement qu’elle os- cille entre être vivante ou confesser son artificialité.
Les médecins ont souvent du retard – se dit Frédéric. Cela leur confère un air d’importance, en réalité complètement factice. Plus personne ne croit à l’urgence de dernière minute, juste avant l’heure d’un rendez-vous. Dix minutes, un quart d’heure ça va, plus... Frédéric commence à frémir, se lève, coup d’œil par la fenêtre, quatre à six pas vers la porte... la secrétaire est au téléphone, il revient à sa chaise.
Il faut savoir que Frédéric cache bien ses sentiments. Le calme apparent qu’il semblait dégager sur la place n’était que blocage, frein, boulons serrés pour contenir une angoisse dévastatrice. A chaque arbre il a prononcé son dernier adieu.
Frédéric suicidaire ? Pas du tout, bien pire, mais cela nous ne le savons pas encore. De nouveau assis, mais sur une autre chaise, comme si ce choix allait changer la façon avec laquelle le temps décide de ses heures. Les revues dans le porte-journaux affichent des couleurs fortes qui, aux yeux de Frédéric, s’habillent de sombres lueurs annonciatrices d’une catastrophe imminente.
Lire la suite
Il marche d’un pas régulier. Le calme semble s’échapper des empreintes de ses semelles. Son regard, un peu dans le vague, n’accroche aucun regard des passants qui frôlent sa silhouette. Quelles pensées peuvent-elles bien traverser sa tête ? Est- il soucieux ? Indifférent ? Serein ? Complètement angoissé ? Mystère.
Il glisse d’un tronc à l’autre, se sentant protégé par ces arbres qui ont vu défiler des générations entières. Il traverse la route qui encercle la place, cherche une adresse, hésite, re- vient en arrière. Sa main gauche réajuste ses lunettes sur le nez pour mieux régler la focalisation sur la sonnette recherchée. Son regard pénètre la porte avec cette étrange impression que quelqu’un se cache derrière. Un bruit sourd indique que le verrouillage est maintenant ouvert. Il pousse la porte, passe un couloir, monte un étage et le voici devant la porte du médecin, des médecins pour être précis, car il s’agit d‘un cabinet de groupe : plusieurs médecins, plusieurs spécialités.
La secrétaire n’a aucun patient de prévu juste maintenant, à 11 heures pile. C’est donc un patient pour le psy.
- « Je vous laisse vous accommoder à la salle d’attente, le médecin vient vous chercher.
- Merci. »
La salle d‘attente est vide. Un grand tableau au mur principal, un porte-journaux, cinq ou six chaises qui, elles, n’attendent plus rien ni personne. Elles créent l’attente, elles ne la subissent pas. Une orchidée si privée de mouvement qu’elle os- cille entre être vivante ou confesser son artificialité.
Les médecins ont souvent du retard – se dit Frédéric. Cela leur confère un air d’importance, en réalité complètement factice. Plus personne ne croit à l’urgence de dernière minute, juste avant l’heure d’un rendez-vous. Dix minutes, un quart d’heure ça va, plus... Frédéric commence à frémir, se lève, coup d’œil par la fenêtre, quatre à six pas vers la porte... la secrétaire est au téléphone, il revient à sa chaise.
Il faut savoir que Frédéric cache bien ses sentiments. Le calme apparent qu’il semblait dégager sur la place n’était que blocage, frein, boulons serrés pour contenir une angoisse dévastatrice. A chaque arbre il a prononcé son dernier adieu.
Frédéric suicidaire ? Pas du tout, bien pire, mais cela nous ne le savons pas encore. De nouveau assis, mais sur une autre chaise, comme si ce choix allait changer la façon avec laquelle le temps décide de ses heures. Les revues dans le porte-journaux affichent des couleurs fortes qui, aux yeux de Frédéric, s’habillent de sombres lueurs annonciatrices d’une catastrophe imminente.
Lire la suite
Les suggestions post-hypnotiques: à la lumière des Erickson. Dr Dominique MEGGLÉ
Les suggestions post-hypnotiques (SPH) constituent un sujet peu étudié en hypnose, pourtant essentiel. Des centaines de rencontres avec des stagiaires m’ont fait prendre conscience que la différence substantielle entre une prescription de tâche donnée à l’état de vigilance ordinaire et une SPH n’était pas perçue. Pour la plupart, une SPH est simplement une tâche que l’hypnotiste demande au sujet d’exécuter après la séance.
Les suggestions post-hypnotiques (SPH) constituent un sujet peu étudié en hypnose, pourtant essentiel. Des centaines de rencontres avec des stagiaires m’ont fait prendre conscience que la différence substantielle entre une prescription de tâche donnée à l’état de vigilance ordinaire et une SPH n’était pas perçue. Pour la plupart, une SPH est simplement une tâche que l’hypnotiste demande au sujet d’exécuter après la séance.
Soins palliatifs: Un espace de vie et de projets. Dr Jean BECCHIO
Nous sommes au début des années 1970... du siècle dernier, et le jeune étudiant en médecine que je suis découvre l’univers de la cancérologie. Pour financer mes études, je travaille la nuit dans un grand centre parisien spécialisé dans le traitement de cette affection. J’y découvre les patients, la maladie et son traitement.
Nous sommes au début des années 1970... du siècle dernier, et le jeune étudiant en médecine que je suis découvre l’univers de la cancérologie. Pour financer mes études, je travaille la nuit dans un grand centre parisien spécialisé dans le traitement de cette affection. J’y découvre les patients, la maladie et son traitement.
Ejaculation précoce, corps et Hypnose. Stéphanie DELACOUR
La sexualité est un sujet personnel et intime pour chacun d’entre nous. La sexualité est régie par des croyances, des jugements de valeur, des idéaux, des expériences et, nous l’oublions bien souvent, par nos habiletés corporelles, c’est-à-dire la fluidité du bassin et l’utilisation du corps dans son ensemble. Passer la porte du psychologue pour un trouble sexuel demande beaucoup de courage.
La sexualité est un sujet personnel et intime pour chacun d’entre nous. La sexualité est régie par des croyances, des jugements de valeur, des idéaux, des expériences et, nous l’oublions bien souvent, par nos habiletés corporelles, c’est-à-dire la fluidité du bassin et l’utilisation du corps dans son ensemble. Passer la porte du psychologue pour un trouble sexuel demande beaucoup de courage.
Note Huitième. Selon François Roustang. Sylvie LE PELLETIER-BEAUFOND
Quand résistance rime avec transe. « Pas de modification sans résistance ou passage par la résistance, pas de modification sans perception de l’obstacle à la modification. Mais à l’inverse, pas de modification non plus sans la transe. (...) Ces deux formules doivent être effectuées conjointement... »
Quand résistance rime avec transe. « Pas de modification sans résistance ou passage par la résistance, pas de modification sans perception de l’obstacle à la modification. Mais à l’inverse, pas de modification non plus sans la transe. (...) Ces deux formules doivent être effectuées conjointement... »
Edito : La douleur. Dr Henri BENSOUSSAN
Les neurosciences nous éclairent sur les différents modes de fonctionnement du cerveau. Nous comprenons mieux certains comportements, mais aussi de quelles manières les thérapies, médicamenteuses ou non, agissent. Elles apporteront de nombreuses autres informations que nous espérons utiles à la création de nouveaux antalgiques qui font cruellement défaut dans la pratique clinique.
Les neurosciences nous éclairent sur les différents modes de fonctionnement du cerveau. Nous comprenons mieux certains comportements, mais aussi de quelles manières les thérapies, médicamenteuses ou non, agissent. Elles apporteront de nombreuses autres informations que nous espérons utiles à la création de nouveaux antalgiques qui font cruellement défaut dans la pratique clinique.
Projet de soin avec l'hypnose. Géraldine GARESSE et Emilie CARRE
SITUATION ET CIBLE. Biopsie hépatique, ganglionnaire, sous- cutanée dans le cadre d’un essai de phase 1 : permet de connaître le profil moléculaire de la pathologie cancéreuse et/ou son récepteur spécifique. Contexte : patient multitraité et fréquemment en échec thérapeutique.
PEC de toute pathologie cancéreuse.
SITUATION ET CIBLE. Biopsie hépatique, ganglionnaire, sous- cutanée dans le cadre d’un essai de phase 1 : permet de connaître le profil moléculaire de la pathologie cancéreuse et/ou son récepteur spécifique. Contexte : patient multitraité et fréquemment en échec thérapeutique.
PEC de toute pathologie cancéreuse.
Projet de soin d’hypnoanalgésie. Anne-Sophie DUHAMEL
1. IDENTIFIER LA SITUATION ET DÉFINIR LA CIBLE. Cible: Patientes prises en charge dans le cadre de cancers gynécologiques (cancer du col de l’utérus, de l’endomètre ou du vagin). Réalisation d’un traitement par curie-thérapie chez ces patientes ayant eu plus ou moins de la radiothérapie avec chimiothérapie concomitante.
1. IDENTIFIER LA SITUATION ET DÉFINIR LA CIBLE. Cible: Patientes prises en charge dans le cadre de cancers gynécologiques (cancer du col de l’utérus, de l’endomètre ou du vagin). Réalisation d’un traitement par curie-thérapie chez ces patientes ayant eu plus ou moins de la radiothérapie avec chimiothérapie concomitante.
Insomnie et hypnose. Marie-Hélène EMERY
L’habitude du soignant est de poser des questions et de se fixer sur l’inconfort du patient, alors que l’hypnose permet l’ouverture à ce qui lui est agréable, à l’état de bien- être. En collaboration avec Sophie Cohen, je propose un protocole d’induction au sommeil par hypnose.
L’habitude du soignant est de poser des questions et de se fixer sur l’inconfort du patient, alors que l’hypnose permet l’ouverture à ce qui lui est agréable, à l’état de bien- être. En collaboration avec Sophie Cohen, je propose un protocole d’induction au sommeil par hypnose.
Projet de soin avec l'hypnose: pose de sonde naso-gastrique. Anne CLOZEAU et Khadija MAHIDDINE
1. OBJECTIF DE SOIN: Amélioration de la pose d’une sonde gastrique chez un enfant de bas âge. A l’heure actuelle, ce soin se déroule à l’aide du méopa, de la xylocaïne en spray dans le nez associé avec contention du patient le plus souvent en présence de l’un des parents, que l’on peut être amené à faire sortir lorsque l’enfant ne veut pas coopérer.
1. OBJECTIF DE SOIN: Amélioration de la pose d’une sonde gastrique chez un enfant de bas âge. A l’heure actuelle, ce soin se déroule à l’aide du méopa, de la xylocaïne en spray dans le nez associé avec contention du patient le plus souvent en présence de l’un des parents, que l’on peut être amené à faire sortir lorsque l’enfant ne veut pas coopérer.
Edito: Les émotions. Dr Julien BETBÈZE
Depuis le début de la psychothérapie moderne, l’importance de l’affect a été reconnue comme une modalité centrale du changement thérapeutique. Ainsi Pierre Janet a mis en évidence le rôle majeur de la dimension affective dans la perception de la réalité. Cette dimension rend possible un ajustement dans les relations humaines. Il y a ainsi un lien entre cette dimension liée à l’accueil des émotions et la singularité individuelle.
Depuis le début de la psychothérapie moderne, l’importance de l’affect a été reconnue comme une modalité centrale du changement thérapeutique. Ainsi Pierre Janet a mis en évidence le rôle majeur de la dimension affective dans la perception de la réalité. Cette dimension rend possible un ajustement dans les relations humaines. Il y a ainsi un lien entre cette dimension liée à l’accueil des émotions et la singularité individuelle.
Les émotions. Emoi…et moi, émois ou les constantes variables. Gérard OSTERMANN et Micheline CLAUDON
Les émotions jouent un rôle prépondérant pendant toute notre vie. C’est une constatation et il n’y a aucun doute à ce sujet. Les personnes en général joyeuses, détendues, enthousiastes sont déclarées heureuses même si les conditions dans les- quelles elles vivent sont modestes. Dans la vie de tous les jours, nous sommes amenés à changer régulièrement de contexte relationnel, ce qui suppose des capacités d’ajustement.
Les émotions jouent un rôle prépondérant pendant toute notre vie. C’est une constatation et il n’y a aucun doute à ce sujet. Les personnes en général joyeuses, détendues, enthousiastes sont déclarées heureuses même si les conditions dans les- quelles elles vivent sont modestes. Dans la vie de tous les jours, nous sommes amenés à changer régulièrement de contexte relationnel, ce qui suppose des capacités d’ajustement.
Emotions et relation dans les états dépressifs. Dr Julien BETBÈZE
Pendant longtemps, le paradoxe de la culture psychologique dominante a été de vouloir penser la relation thérapeutique en ignorant le lien entre relation et subjectivité. En s’intéressant à un sujet indépendant de la relation, celle-ci est devenue un mystère, réduite à la suggestion et au transfert, et les émotions ont été perçues comme émanant d’une subjectivité pathologique.
Pendant longtemps, le paradoxe de la culture psychologique dominante a été de vouloir penser la relation thérapeutique en ignorant le lien entre relation et subjectivité. En s’intéressant à un sujet indépendant de la relation, celle-ci est devenue un mystère, réduite à la suggestion et au transfert, et les émotions ont été perçues comme émanant d’une subjectivité pathologique.
« Et l’effondrement, vous y croyez docteur ? » Dr Stefano COLOMBO
Frédéric vient de quitter le tram qui l’amène sur une jolie place où une fontaine hésite à reprendre ses jeux d’eau après la pause hivernale. Il marche d’un pas régulier. Le calme semble s’échapper des empreintes de ses semelles. Son regard, un peu dans le vague, n’accroche aucun regard des passants qui frôlent sa silhouette. Quelles pensées peuvent-elles bien traverser sa tête ? Est- il soucieux ? Indifférent ? Serein ?
Frédéric vient de quitter le tram qui l’amène sur une jolie place où une fontaine hésite à reprendre ses jeux d’eau après la pause hivernale. Il marche d’un pas régulier. Le calme semble s’échapper des empreintes de ses semelles. Son regard, un peu dans le vague, n’accroche aucun regard des passants qui frôlent sa silhouette. Quelles pensées peuvent-elles bien traverser sa tête ? Est- il soucieux ? Indifférent ? Serein ?
Saine phobie. Dr Adrian CHABOCHE
Chères lectrices, chers lecteurs, Le patient vient nous trouver en se munissant de sa plainte. Il nous la confie, nous l’expose, et attend de nous la guérison. Mais laquelle ? La plainte est souvent le motif de consultation, le prétexte physique, psychique et social pour rencontrer quelqu’un dont le rôle est celui de soigner. Une idée selon laquelle on guérit parce qu’on n’a plus la plainte. Le symptôme a disparu, alors nous ne sommes plus malades.
Chères lectrices, chers lecteurs, Le patient vient nous trouver en se munissant de sa plainte. Il nous la confie, nous l’expose, et attend de nous la guérison. Mais laquelle ? La plainte est souvent le motif de consultation, le prétexte physique, psychique et social pour rencontrer quelqu’un dont le rôle est celui de soigner. Une idée selon laquelle on guérit parce qu’on n’a plus la plainte. Le symptôme a disparu, alors nous ne sommes plus malades.
Yoga, une approche energétique, corporelle et méditative. Dr Dina ROBERTS
Lors d’un voyage dans le nord-est de la Thaïlande, mon intérêt pour la méditation m’a amené à découvrir la pratique du yoga. Le hasard, en effet, m’a conduit à une séance de méditation où j’ai rencontré Pancho qui organisait dès le lendemain un stage intensif de yoga de sept jours.
Lors d’un voyage dans le nord-est de la Thaïlande, mon intérêt pour la méditation m’a amené à découvrir la pratique du yoga. Le hasard, en effet, m’a conduit à une séance de méditation où j’ai rencontré Pancho qui organisait dès le lendemain un stage intensif de yoga de sept jours.
L'Entretien du Dr Giuseppe De Benedittis par le Dr Gérard FITOUSSI
Pouvez-vous nous donner quelques informations sur votre famille ? Giuseppe De Benedittis : Je suis né dans une petite ville du sud de l’Italie, Puglia. Ma famille tenait une boutique de torréfaction de café. Mon père m’a encouragé à poursuivre mes aspirations et j’ai effectué mes études de médecine à la prestigieuse Université de Padoue. Je suis de- venu neurochirurgien.
Pouvez-vous nous donner quelques informations sur votre famille ? Giuseppe De Benedittis : Je suis né dans une petite ville du sud de l’Italie, Puglia. Ma famille tenait une boutique de torréfaction de café. Mon père m’a encouragé à poursuivre mes aspirations et j’ai effectué mes études de médecine à la prestigieuse Université de Padoue. Je suis de- venu neurochirurgien.
Notes de lecture par Sophie COHEN
Abécédaire François Roustang. Sylvie Le Pelletier-Beaufond, que la revue « Hypnose & Thérapies brèves » connaît bien et apprécie, publie un abécédaire dans une forme très originale où les notions se font véritablement écho. C’était un des derniers pro- jets réalisés avec François Roustang.
Abécédaire François Roustang. Sylvie Le Pelletier-Beaufond, que la revue « Hypnose & Thérapies brèves » connaît bien et apprécie, publie un abécédaire dans une forme très originale où les notions se font véritablement écho. C’était un des derniers pro- jets réalisés avec François Roustang.
Notes de lecture par Julien BETBÈZE
Dire bonjour à nouveau, sous la direction de Catherine Mengelle et Pierre Blanc-Sahnoun. Le texte majeur de l’approche narrative sur le deuil est enfin publié dans le livre Dire bonjour à nouveau édité chez Satas. La traduction du texte de Michael White est excellente et permet de comprendre la finesse de sa pensée dans la résolution des deuils pathologiques.
Dire bonjour à nouveau, sous la direction de Catherine Mengelle et Pierre Blanc-Sahnoun. Le texte majeur de l’approche narrative sur le deuil est enfin publié dans le livre Dire bonjour à nouveau édité chez Satas. La traduction du texte de Michael White est excellente et permet de comprendre la finesse de sa pensée dans la résolution des deuils pathologiques.
Notes de lecture par Christine GUILLOUX
Voici deux ouvrages sur le traumatisme qui s’appuient sur des histoires de vie et présentent deux abords différents du traumatisme : Ben Furman questionne les survivants et reçoit réponse de ceux qui expriment leur résilience, Bessel van der Kolk présente des survivants venus ou adressés à un Trauma Center. Il n’est jamais trop tard pour avoir une enfance heureuse, Ben Furman
Voici deux ouvrages sur le traumatisme qui s’appuient sur des histoires de vie et présentent deux abords différents du traumatisme : Ben Furman questionne les survivants et reçoit réponse de ceux qui expriment leur résilience, Bessel van der Kolk présente des survivants venus ou adressés à un Trauma Center. Il n’est jamais trop tard pour avoir une enfance heureuse, Ben Furman