La transe profonde : somnambulique, spontanée et difficilement détectable, ou stuporeuse et proche d’un sommeil avec ronflements. Très pratiquée par Milton Erickson, elle permet de travailler directement avec l’inconscient du sujet et d’avoir ainsi accès à sa singularité. Un apprentissage indispensable en thérapie.
DÉFINITION
L’hypnose profonde manifeste le fonctionnement purement inconscient de la personne, sans aucune interférence con - sciente. Les éléments de la situation externe n’ont plus aucune consistance objective pour le sujet ; ils ne sont plus définis que par la réalité interne de celui-ci, laquelle est faite d’idées, de compréhensions, de souvenirs, d’attentes, de sentiments et d’émotions. En transe profonde, le sujet ne visualise pas une scène agréable, il l’hallucine : elle est vraie pour lui ; quand il est régressé à l’âge de 8 ans, il n’est pas un adulte de 40 ans qui se souvient bien de son passé : non, il a vraiment 8 ans. En transe profonde, la catalepsie et la lévitation sont inconstantes et variables. Après la séance, l’amnésie est totale.
LES DEUX PROTOTYPES ET LES VARIÉTÉS
Il existe deux formes prototypiques d’hypnose profonde, la somnambulique et la stuporeuse.
1. Transe somnambulique
Dans la somnambulique, le sujet a l’air complètement éveillé et semble vaquer à ses occupations normalement. Un très léger retard à répondre ou une discrète raréfaction du réflexe de clignement des paupières peuvent aider à repérer la transe.
En fait, elle est souvent très difficile à reconnaître, et le praticien ne sait pas s’il a raté l’induction ou au contraire produit une hypnose profonde. Je me souviens ainsi de cette patiente qui rouvre les yeux après l’induction et se lève ; je pense donc avoir échoué ; mais elle va au bout de mon bureau qui est devenu sa salle de classe pour réciter à son professeur de 4e sa leçon sur le théorème de Thalès, jusqu’à ce que la cloche sonne le déjeuner à la cantine.
Un jour, lors d’un séminaire, je travaille pendant une heure et demie avec un volontaire ; durant tout ce temps, j’essaye tout et je rate tout pendant qu’il me fixe, ironiquement semble-t-il ; à la pause, alors que je rumine mon échec, on vient me trouver parce que notre homme est subitement devenu muet et immobile ; il est cataleptique, les yeux fixés sur sa montre, insoucieux du café brûlant qu’il tient dans sa main droite. Explication : un participant lui a demandé s’il était content du travail qu’il venait de faire avec moi ; il a alors regardé sa montre et n’a plus bougé. En fait, pendant toutes les 90 minutes, il était en transe profonde et je ne l’avais pas vu ; une fois celle-ci reconnue, j’ai pu la continuer et la clore.
Comme la transe est un état naturel, lié au cycle ultradien, nous avons tous rencontré des patients en transe somnambulique sans le savoir : dommage car notre ignorance nous a privés de belles occasions thérapeutiques. De même, certains épisodes qualifiés d’ictus amnésiques ne sont pas pathologiques, mais physiologiques : ce sont des transes somnambuliques. En tout cas, voici une première réponse à la question du titre : la transe profonde n’a pas toujours besoin d’être induite, elle survient spontanément et notre affaire, qui n’est pas mince, est alors de savoir la repérer pour pouvoir l’utiliser.
2. Transe stuporeuse
Dans la transe stuporeuse au contraire, aussitôt données les consignes d’induction, le sujet a l’air de s’endormir ; il ronfle même. Ses réponses sont retardées, incomplètes, monotones et répétitives. Le praticien est insatisfait, avec l’impression de ne servir à rien ; il ne sait que dire, que faire ; le temps est long. Cependant, le patient se réveille dès qu’il entend la demande de réorientation. Nombre de sujets ont ainsi réussi facilement leur thérapie sans que ni eux-mêmes ni les praticiens en connaissent le contenu. Comme m’a dit l’un d’entre eux à son réveil : « J’ai l’impression d’avoir trié mes fichiers. » Je me souviens d’un chirurgien qui a guéri sa phobie du bloc opératoire en trois séances de ronflements. Il ne s’agit donc pas d’un sommeil, mais bien d’une transe profonde et le danger est justement de la prendre pour du sommeil. La transe stuporeuse se rencontre de plus en plus souvent, comme si les gens avaient besoin plus qu’autrefois de couper toutes les afférences extérieures pour réorganiser leur esprit. C’est ce besoin d’arriver enfin à une hypnose thérapeutique qui pousse le déprimé à se mettre dans le noir. Nombre de malades qui arrivent aux urgences en état dit « comateux » après absorption d’un quart de comprimé de bromazépam sont des personnes qui ont trouvé ce moyen, la « TS », modèle d’inconduite agréé dans nos sociétés occidentales, pour se mettre en transe stuporeuse. Tout danger organique étant écarté, il ne faut pas chercher à les réveiller, mais au contraire les encourager à « dormir » tant qu’ils en ont besoin. Notons enfin que les patients continuent à demander des cures de sommeil aux psychiatres alors que ceux-ci n’en font plus depuis soixante ans. S’ils nous demandent de « dormir », aidons-les à « dormir ». Voici donc une deuxième réponse à la question du titre : pas besoin de chercher à induire une transe stuporeuse, les sujets nous l’offrent, et souvent, utilisons-la quand elle se présente.
3. Les variétés
A côté de ces deux formes typiques d’hypnose profonde, il existe bien des variétés, notamment l’apparition de phénomènes profonds au sein de transes légères-moyennes. Pour rappel, en hypnose légèremoyenne, le sujet est en contact en même temps avec la réalité extérieure et avec son monde intérieur. C’est une sorte de rêve éveillé dirigé. Quand il visualise un endroit agréable ou retrouve une scène de son enfance, le patient sait qu’il fait marcher son imagination. La lévitation et la catalepsie sont fréquentes, et l’amnésie partielle. Mais peuvent y apparaître des phénomènes profonds, par exemple une anesthésie du petit bassin chez une femme enceinte. Ce sont les besoins actuels du patient qui commandent leur apparition.
L’APPROFONDISSEMENT
Plaçons-nous maintenant du côté du praticien qui décide d’obtenir une transe profonde chez un sujet donné. Comment doit-il s’y prendre ? 1. Principes généraux : exploration, hiérarchie individuelle, entraînement, trois points et deux bémols Les moyens de communication pour y parvenir sont les mêmes que pour l’hypnose légère-moyenne : ratification, suggestions directes et indirectes. Ces moyens sont les mêmes, mais utilisés autrement. Il ne s’agit plus d’appliquer une grille de séance standardisée au patient, mais de s’orienter totalement sur lui afin d’en obtenir une coopération totale. Nous nous mettons dans une bulle à deux. Pourquoi ? Pour explorer sa personnalité hypnotique.
Chacun d’entre nous a une « hiérarchie individuelle de phénomènes hypnotiques » (Ernest Rossi). Nous produisons certains phénomènes plus facilement que d’autres. Untel produit facilement régression en âge et catalepsie, plus difficilement anesthésie, lévitation et amnésie : pour les trois derniers, il lui faudra de l’entraînement. Un autre produira aisément amnésie et lévitation, mais moins aisément catalepsie et régression en âge : pour les deux derniers, il lui faudra de l’entraînement.
A propos de cet entraînement, soulignons trois points.
- Le premier est qu’il faut y protéger les patients parce qu’ils se sentent dans une position d’apparente vulnérabilité. Il faut les encourager, les complimenter, leur demander leur aide, comprendre leur résistance éventuelle comme une tentative de leur part de voir si nous sommes prêts à faire une partie du chemin vers eux et l’utiliser.
- Le deuxième est sous-entendu dans la notion d’entraînement : il faut répéter les suggestions, toutes les suggestions. La nécessité universelle de cette répétition est très sous-estimée dans la pratique actuelle de l’hypnose dite ericksonienne. C’est pourtant une obligation dans tout apprentissage. André Weitzenhoffer a décrit les lois d’homoaction et d’hétéroaction. Homoaction : toute répétition d’une suggestion augmente l’intensité hypnotique de la réponse à cette suggestion. Hétéroaction : toute réussite d’un phénomène hypnotique donné prédispose à en réussir un autre totalement différent.
- Le troisième point est que qui dit entraînement dit temps passé à s’entraîner. Effectivement, pour la moyenne des sujets, il faut plusieurs heures (huit à seize selon Erickson) pour apprendre à entrer en transe profonde, puis à y fonctionner à l’aise. En effet, la plupart des gens ne sont pas habitués à fonctionner à un niveau purement inconscient. Mettons trois bémols à l’affirmation précédente. Il existe des sujets très doués pour l’hypnose profonde. Bien qu’ils ne sachent pas la nommer, elle leur est familière. Ils y entrent et en sortent à volonté, ils sont à l’aise avec leurs amnésies et leurs inspirations. En général, ce sont des gens équilibrés et de grands créateurs : découvreurs ou artistes, stratèges militaires ou politiques. Les laborieux que nous sommes peuvent les envier. D’autre part, en cas d’urgence, notamment organique, ou d’échéance inévitable (accouchement, intervention chirurgicale ou autre), ce qu’Erickson appelle les « situations autoritaires », l’entraînement n’est plus nécessaire et la transe profonde apparaît tout de suite, en quelques suggestions directes simples. « Le besoin est maître d’intelligence, même chez le balourd », disait Euripide. Enfin, Erickson souligne que, d’une manière générale, la durée d’entraînement de huit à seize heures qu’il indique n’a aucune valeur individuelle. Elle est seulement une impression statistique et varie énormément d’un sujet à un autre.
2. Techniques spécifiques
Revenons à nous autres, les laborieux. Comment pratiquer cet entraînement à la transe profonde ?
Pour lire la suite en vous procurant la Revue Hypnose et Thérapies Brèves
DÉFINITION
L’hypnose profonde manifeste le fonctionnement purement inconscient de la personne, sans aucune interférence con - sciente. Les éléments de la situation externe n’ont plus aucune consistance objective pour le sujet ; ils ne sont plus définis que par la réalité interne de celui-ci, laquelle est faite d’idées, de compréhensions, de souvenirs, d’attentes, de sentiments et d’émotions. En transe profonde, le sujet ne visualise pas une scène agréable, il l’hallucine : elle est vraie pour lui ; quand il est régressé à l’âge de 8 ans, il n’est pas un adulte de 40 ans qui se souvient bien de son passé : non, il a vraiment 8 ans. En transe profonde, la catalepsie et la lévitation sont inconstantes et variables. Après la séance, l’amnésie est totale.
LES DEUX PROTOTYPES ET LES VARIÉTÉS
Il existe deux formes prototypiques d’hypnose profonde, la somnambulique et la stuporeuse.
1. Transe somnambulique
Dans la somnambulique, le sujet a l’air complètement éveillé et semble vaquer à ses occupations normalement. Un très léger retard à répondre ou une discrète raréfaction du réflexe de clignement des paupières peuvent aider à repérer la transe.
En fait, elle est souvent très difficile à reconnaître, et le praticien ne sait pas s’il a raté l’induction ou au contraire produit une hypnose profonde. Je me souviens ainsi de cette patiente qui rouvre les yeux après l’induction et se lève ; je pense donc avoir échoué ; mais elle va au bout de mon bureau qui est devenu sa salle de classe pour réciter à son professeur de 4e sa leçon sur le théorème de Thalès, jusqu’à ce que la cloche sonne le déjeuner à la cantine.
Un jour, lors d’un séminaire, je travaille pendant une heure et demie avec un volontaire ; durant tout ce temps, j’essaye tout et je rate tout pendant qu’il me fixe, ironiquement semble-t-il ; à la pause, alors que je rumine mon échec, on vient me trouver parce que notre homme est subitement devenu muet et immobile ; il est cataleptique, les yeux fixés sur sa montre, insoucieux du café brûlant qu’il tient dans sa main droite. Explication : un participant lui a demandé s’il était content du travail qu’il venait de faire avec moi ; il a alors regardé sa montre et n’a plus bougé. En fait, pendant toutes les 90 minutes, il était en transe profonde et je ne l’avais pas vu ; une fois celle-ci reconnue, j’ai pu la continuer et la clore.
Comme la transe est un état naturel, lié au cycle ultradien, nous avons tous rencontré des patients en transe somnambulique sans le savoir : dommage car notre ignorance nous a privés de belles occasions thérapeutiques. De même, certains épisodes qualifiés d’ictus amnésiques ne sont pas pathologiques, mais physiologiques : ce sont des transes somnambuliques. En tout cas, voici une première réponse à la question du titre : la transe profonde n’a pas toujours besoin d’être induite, elle survient spontanément et notre affaire, qui n’est pas mince, est alors de savoir la repérer pour pouvoir l’utiliser.
2. Transe stuporeuse
Dans la transe stuporeuse au contraire, aussitôt données les consignes d’induction, le sujet a l’air de s’endormir ; il ronfle même. Ses réponses sont retardées, incomplètes, monotones et répétitives. Le praticien est insatisfait, avec l’impression de ne servir à rien ; il ne sait que dire, que faire ; le temps est long. Cependant, le patient se réveille dès qu’il entend la demande de réorientation. Nombre de sujets ont ainsi réussi facilement leur thérapie sans que ni eux-mêmes ni les praticiens en connaissent le contenu. Comme m’a dit l’un d’entre eux à son réveil : « J’ai l’impression d’avoir trié mes fichiers. » Je me souviens d’un chirurgien qui a guéri sa phobie du bloc opératoire en trois séances de ronflements. Il ne s’agit donc pas d’un sommeil, mais bien d’une transe profonde et le danger est justement de la prendre pour du sommeil. La transe stuporeuse se rencontre de plus en plus souvent, comme si les gens avaient besoin plus qu’autrefois de couper toutes les afférences extérieures pour réorganiser leur esprit. C’est ce besoin d’arriver enfin à une hypnose thérapeutique qui pousse le déprimé à se mettre dans le noir. Nombre de malades qui arrivent aux urgences en état dit « comateux » après absorption d’un quart de comprimé de bromazépam sont des personnes qui ont trouvé ce moyen, la « TS », modèle d’inconduite agréé dans nos sociétés occidentales, pour se mettre en transe stuporeuse. Tout danger organique étant écarté, il ne faut pas chercher à les réveiller, mais au contraire les encourager à « dormir » tant qu’ils en ont besoin. Notons enfin que les patients continuent à demander des cures de sommeil aux psychiatres alors que ceux-ci n’en font plus depuis soixante ans. S’ils nous demandent de « dormir », aidons-les à « dormir ». Voici donc une deuxième réponse à la question du titre : pas besoin de chercher à induire une transe stuporeuse, les sujets nous l’offrent, et souvent, utilisons-la quand elle se présente.
3. Les variétés
A côté de ces deux formes typiques d’hypnose profonde, il existe bien des variétés, notamment l’apparition de phénomènes profonds au sein de transes légères-moyennes. Pour rappel, en hypnose légèremoyenne, le sujet est en contact en même temps avec la réalité extérieure et avec son monde intérieur. C’est une sorte de rêve éveillé dirigé. Quand il visualise un endroit agréable ou retrouve une scène de son enfance, le patient sait qu’il fait marcher son imagination. La lévitation et la catalepsie sont fréquentes, et l’amnésie partielle. Mais peuvent y apparaître des phénomènes profonds, par exemple une anesthésie du petit bassin chez une femme enceinte. Ce sont les besoins actuels du patient qui commandent leur apparition.
L’APPROFONDISSEMENT
Plaçons-nous maintenant du côté du praticien qui décide d’obtenir une transe profonde chez un sujet donné. Comment doit-il s’y prendre ? 1. Principes généraux : exploration, hiérarchie individuelle, entraînement, trois points et deux bémols Les moyens de communication pour y parvenir sont les mêmes que pour l’hypnose légère-moyenne : ratification, suggestions directes et indirectes. Ces moyens sont les mêmes, mais utilisés autrement. Il ne s’agit plus d’appliquer une grille de séance standardisée au patient, mais de s’orienter totalement sur lui afin d’en obtenir une coopération totale. Nous nous mettons dans une bulle à deux. Pourquoi ? Pour explorer sa personnalité hypnotique.
Chacun d’entre nous a une « hiérarchie individuelle de phénomènes hypnotiques » (Ernest Rossi). Nous produisons certains phénomènes plus facilement que d’autres. Untel produit facilement régression en âge et catalepsie, plus difficilement anesthésie, lévitation et amnésie : pour les trois derniers, il lui faudra de l’entraînement. Un autre produira aisément amnésie et lévitation, mais moins aisément catalepsie et régression en âge : pour les deux derniers, il lui faudra de l’entraînement.
A propos de cet entraînement, soulignons trois points.
- Le premier est qu’il faut y protéger les patients parce qu’ils se sentent dans une position d’apparente vulnérabilité. Il faut les encourager, les complimenter, leur demander leur aide, comprendre leur résistance éventuelle comme une tentative de leur part de voir si nous sommes prêts à faire une partie du chemin vers eux et l’utiliser.
- Le deuxième est sous-entendu dans la notion d’entraînement : il faut répéter les suggestions, toutes les suggestions. La nécessité universelle de cette répétition est très sous-estimée dans la pratique actuelle de l’hypnose dite ericksonienne. C’est pourtant une obligation dans tout apprentissage. André Weitzenhoffer a décrit les lois d’homoaction et d’hétéroaction. Homoaction : toute répétition d’une suggestion augmente l’intensité hypnotique de la réponse à cette suggestion. Hétéroaction : toute réussite d’un phénomène hypnotique donné prédispose à en réussir un autre totalement différent.
- Le troisième point est que qui dit entraînement dit temps passé à s’entraîner. Effectivement, pour la moyenne des sujets, il faut plusieurs heures (huit à seize selon Erickson) pour apprendre à entrer en transe profonde, puis à y fonctionner à l’aise. En effet, la plupart des gens ne sont pas habitués à fonctionner à un niveau purement inconscient. Mettons trois bémols à l’affirmation précédente. Il existe des sujets très doués pour l’hypnose profonde. Bien qu’ils ne sachent pas la nommer, elle leur est familière. Ils y entrent et en sortent à volonté, ils sont à l’aise avec leurs amnésies et leurs inspirations. En général, ce sont des gens équilibrés et de grands créateurs : découvreurs ou artistes, stratèges militaires ou politiques. Les laborieux que nous sommes peuvent les envier. D’autre part, en cas d’urgence, notamment organique, ou d’échéance inévitable (accouchement, intervention chirurgicale ou autre), ce qu’Erickson appelle les « situations autoritaires », l’entraînement n’est plus nécessaire et la transe profonde apparaît tout de suite, en quelques suggestions directes simples. « Le besoin est maître d’intelligence, même chez le balourd », disait Euripide. Enfin, Erickson souligne que, d’une manière générale, la durée d’entraînement de huit à seize heures qu’il indique n’a aucune valeur individuelle. Elle est seulement une impression statistique et varie énormément d’un sujet à un autre.
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Dr DOMINIQUE MEGGLÉ
Ancien psychiatre des Hôpitaux des Armées, en pratique libérale depuis 1997. Cofondateur de la CFHTB, président de l’Institut Erickson Méditerranée et président d’honneur de l’Institut Erickson de Normandie. Conférencier et formateur, il est l’auteur de plusieurs livres, dont : Erickson, hypnose et psychothérapie (Retz, 2005), Les Thérapies brèves (Satas, 2011), Douze conférences (Satas, 2011). Dernier ouvrage paru : Le traumatisme mental, signes, diagnostic, traitement, Satas, Bruxelles, 2021.
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