Dans la pratique de l’hypnose au XXIe siècle, nous nous éloignons de plus en plus de l’analyse du problème, puisque « l’ordre logique des problèmes n’est pas l’ordre logique des solutions » (1). A l’ère des « Techniques d’activation de conscience », nous avons collectivement concentré nos pratiques hypnotiques autour des essentiels : la sensorialité corporelle, la relation et la présence, les métaphores et les suggestions orientées selon l’intention thérapeutique. Dans la majorité des situations cliniques que nous rencontrons cela suffit amplement. Il subsiste cependant des situations chroniques où nous pourrions faire « comme avant ». L’objectif de cet article est de rappeler à l’attention des lecteurs une technique assez rarement utilisée qui garde pourtant sa pertinence dans certaines situations de soins en psychiatrie.
La technique d’hypnoanalyse à l’aide des signaux idéomoteurs (IM) serait apparue dans la première moitié du XXe siècle aux Etats-Unis (2), dans un effort de combiner l’hypnose et la psychanalyse, mais aussi d’accélérer le processus de psychothérapie. L’ajout des signaux idéomoteurs aurait permis d’approfondir et accélérer le processus, grâce aux travaux essentiellement de Milton Erickson et de Leslie LeCron. Les signaux idéomoteurs combinent un ressenti intérieur non verbal avec un mouvement d’une partie du corps, comme un « signaling ». Dans cette technique, le soignant standardise les réponses des patients avec les sensations ressenties suivantes : « oui », « non », « je ne sais pas », « je ne suis pas prêt à répondre » ou bien « je ne veux pas répondre pour le moment ».
Une fois les signaux mis en place, le plus souvent dans les doigts d’une main en catalepsie, il est ainsi possible de questionner des parties non conscientes, corporelles, et avancer plus rapidement dans le processus de découverte consciente des blocages émotionnels ou cognitifs. Pour rappel, il n’y a encore aucun moyen de réellement et objectivement mesurer le contenu non conscient d’une personne. Pour cela, cette technique ne permet peutêtre « que » de faire ressortir l’interprétation cognitive que porte profondément la personne sur sa situation ou sur le monde qui l’entoure. Nonobstant, c’est ce dont nous avons besoin pour avancer dans le processus de psychothérapie. D’un point de vue historique, le travail de Leslie LeCron aurait largement été repris par le Docteur David Cheek, médecin obstétricien, qui aurait utilisé ces techniques pour soigner des syndromes douloureux comme l’endométriose ou les céphalées, et qui s’était aussi intéressé à l’impact du vécu de la naissance sur les symptômes ultérieurs (découvrant par exemple avec ces techniques : accouchement par forceps ou bien grossesse non désirée et cognitions aggravant des céphalées à l’âge adulte). Un des élèves de David Cheek était le Docteur Dabney Ewin, chirurgien général spécialisé dans les brûlés, qui deviendra plus tard professeur de psychiatrie en Louisiane. J’ai rencontré Dabney Ewin au congrès hongrois « International Congress on Hypnosis in Medicine » de 2013. Il m’a enseigné les signaux idéomoteurs en 2014 durant un enseignement particulier intensif de dix jours. Il était ensuite venu à Paris pour enseigner et c’est à cette occasion que nous avions lancé l’association étudiante Hypnocrate.
Neuf ans plus tard, et bientôt trois ans après son décès, voici dans le présent texte hommage une remise à jour et présentation de cette ancienne technique hypnotique. Les séances d’hypnoanalyse avec signaux idéomoteurs visent à soigner un problème précis. Initialement, la technique était utilisée principalement pour les troubles psychosomatiques (troubles à expression somatique, symptômes fonctionnels, à examens complémentaires sans particularité). D’autres auteurs ont étendu la technique à des symptômes psychiatriques plus généraux (3).
LA TECHNIQUE D’HYPNOANALYSE À L’AIDE DES SIGNAUX IDÉOMOTEURS (IM)
Je pratique cette technique comme une corde supplémentaire à l’arc thérapeutique : trouble psychosomatique (exemples : trouble neurologique fonctionnel, intolérance psychologique à un aliment, trouble fonctionnel intestinal, dermatite d’origine psychogène, douleur physique à examen neurologique atypique et examens complémentaires normaux, asthme difficile à contrôler aggravé par le stress, besoin absolument important pour la personne de mieux « com - prendre » son trouble psychiatrique ou symptôme). Par exemple, une dame me disait récemment : « Je fais ce que je peux pour aller mieux, je fais tout, et je continue d’avoir peur de rouler en voiture, je ne comprends pas. S’il vous plaît, aidez-moi à comprendre ! » Une session unique de travail avec les signaux idéomoteurs a ouvert une compréhension psychodynamique de sa peur qui a fait ressortir des peurs de l’attachement en lien avec sa figure maternelle, et a apporté un soulagement rapidement significatif de ce besoin de compréhension.
En quantité, pour toutes les consultations sur un mois, je l’utilise une ou deux fois tout au plus, car cette technique prend du temps. Les signaux idéomoteurs corporels prennent parfois une minute ou deux à apparaître, et cela à chaque question posée, donc un exercice de ce type peut durer 30 minutes ou 1 h 30, et on ne peut pas savoir à l’avance. Quand je n’ai plus de temps à lui accorder, je propose à la personne de s’arrêter et continuer la fois suivante. Avant de démarrer la technique, on fait toujours l’anamnèse détaillée sur le symptôme en première séance, avec création d’alliance thérapeutique et une meilleure compréhension de la personnalité des patients. Le protocole avec les signaux idéomoteurs se fait typiquement en deux à trois séances qui durent entre 45 minutes et deux heures. La première étape pratique est la mise en place des signaux idéomoteurs dans une main en catalepsie en flexion palmaire (cette partie de la technique a été présentée en atelier au congrès Emergences à Paris en septembre 2023). Ensuite, une des premières questions posées à la personne en transe après mise en place des signaux IM est : « Est-ce que c’est acceptable que je vous aide à soigner le symptôme/problème X aujourd’hui ? N’essayez pas de répondre ou forcer la réponse, observez juste vos sensations intérieures, et le corps pourra répondre automatiquement. » Dans un nombre de cas non négligeable, la première réponse du corps est « non », et dans ce cas nous ne pouvons pas aller plus loin en l’état. Est-ce un manque de confiance en le thérapeute, un manque de disponibilité au changement des patients, ou bien pas le bon moment pour aborder cette technique ? Dans tous les cas, il faudra alors recourir préalablement à une création d’alliance thérapeutique supplémentaire, et travailler plutôt sur des techniques plus classiques : visualisations de lieu sûr / de souvenir agréable / de souvenir d’apprentissage, par exemple... pour éventuellement revenir plus tard à l’exploration hypnoanalytique.
Si la première réponse obtenue est « oui », alors le processus général de la technique se résume ainsi :
1. Questionnement précis par questions fermées très précises pour explorer le symptôme, et dialogue entre l’opérateur et les mouvements involontaires des doigts de la personne.
2. Recherche systématique une par une de sept parmi les causes les plus fréquentes de troubles psychologiques.
3. Traitement systématique cause par cause de chaque cause identifiée, jusqu’à soulagement émotionnel ou disparition du symptôme, à l’aide de suggestions et recadrages de la croyance associée.
4. Tout du long, prise en compte des résistantes potentielles comme l’ambivalence au changement, ou les émotions qui auraient besoin d’être entendues et traversées.
5. Suggestions post-hypnotiques de maintien de l’amélioration dans le temps.
Les sept causes les plus fréquentes recherchées sont :
1. Conflit intérieur lié à une ambivalence (je veux / je me sens obligé de...).
2. Métaphore d’organe (exemple : « coup de couteau dans le dos » et lombalgie).
3. Motivation(s) ou avantage(s) à garder le symptôme.
4. Expérience(s) passée(s) négative(s).
5. Identification non consciente à quelqu’un d’autre (souvent un proche).
6. Suggestion néfaste, reçue par le passé dans un contexte de vulnérabilité émotionnelle, souvent par un proche ou par un professionnel de santé (exemple : « ne bougez pas ou vous seriez paralysé à vie »).
7. Auto-punition, suite à une culpabilité ressentie, qu’elle soit liée à des faits réellement commis ou juste interprétée comme telle.
La difficulté technique de la technique se situe à deux niveaux :
1. La formulation des questions : il est nécessaire de s’habituer à poser des questions suffisamment simples pour que la personne puisse ressentir intérieurement la réponse « oui » ou « non » et que la partie du corps signale en automaticité la réponse, car si les questions sont trop complexes, les réponses tardent beaucoup ou alors il revient souvent le signal « je ne sais pas ».
2. Comment traiter la cause une fois certaines causes retrouvées : cela requiert d’activer la créativité adaptative du thérapeute pour effectuer un recadrage efficace, et choisir une métaphore ou une suggestion adaptée au problème identifié.
EXEMPLES CLINIQUES CONCRETS
Cas n° 1 Un monsieur, environ 50 ans, consulte pour des troubles fonctionnels intestinaux graves entraînant un syndrome dépressif avec idées suicidaires. Les traitements médicamenteux et non médicamenteux essayés seraient tous insuffisants. Après deux séances d’hypnose « classique du XXIe siècle », relaxation, lieu de sécurité, exercice des mains de Rossi : pas de changement. Après information et consentement, il accepte de tenter l’hypnoanalyse. Nous mettons en place les signaux en environ 20 minutes puis démarrons le protocole...
- Thérapeute : « Est-ce acceptable que je vous aide avec ces symptômes aujourd’hui ?
- Signal : “Non” du doigt.
- Th. : Bon. Est-ce qu’il y a une émotion qui doit être libérée avant ?
- Signal : “pas prêt à répondre”...
- Th. : Est-ce qu’il doit se passer quelque chose avant ?
- Signal : “Oui” du doigt.
- Th. : Est-ce que c’est possible de rendre cela conscient ?
- Signal : “Oui” du doigt
- Th. : Alors allez-y, cela va vous venir à la conscience, parlez-moi, dites-moi...
- Patient : J’ai besoin de temps... et il faut que je vous liste mes traumatismes d’ici le prochain rendez-vous. » OK, on arrête là la technique au bout de quelques minutes. A la séance suivante...
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La technique d’hypnoanalyse à l’aide des signaux idéomoteurs (IM) serait apparue dans la première moitié du XXe siècle aux Etats-Unis (2), dans un effort de combiner l’hypnose et la psychanalyse, mais aussi d’accélérer le processus de psychothérapie. L’ajout des signaux idéomoteurs aurait permis d’approfondir et accélérer le processus, grâce aux travaux essentiellement de Milton Erickson et de Leslie LeCron. Les signaux idéomoteurs combinent un ressenti intérieur non verbal avec un mouvement d’une partie du corps, comme un « signaling ». Dans cette technique, le soignant standardise les réponses des patients avec les sensations ressenties suivantes : « oui », « non », « je ne sais pas », « je ne suis pas prêt à répondre » ou bien « je ne veux pas répondre pour le moment ».
Une fois les signaux mis en place, le plus souvent dans les doigts d’une main en catalepsie, il est ainsi possible de questionner des parties non conscientes, corporelles, et avancer plus rapidement dans le processus de découverte consciente des blocages émotionnels ou cognitifs. Pour rappel, il n’y a encore aucun moyen de réellement et objectivement mesurer le contenu non conscient d’une personne. Pour cela, cette technique ne permet peutêtre « que » de faire ressortir l’interprétation cognitive que porte profondément la personne sur sa situation ou sur le monde qui l’entoure. Nonobstant, c’est ce dont nous avons besoin pour avancer dans le processus de psychothérapie. D’un point de vue historique, le travail de Leslie LeCron aurait largement été repris par le Docteur David Cheek, médecin obstétricien, qui aurait utilisé ces techniques pour soigner des syndromes douloureux comme l’endométriose ou les céphalées, et qui s’était aussi intéressé à l’impact du vécu de la naissance sur les symptômes ultérieurs (découvrant par exemple avec ces techniques : accouchement par forceps ou bien grossesse non désirée et cognitions aggravant des céphalées à l’âge adulte). Un des élèves de David Cheek était le Docteur Dabney Ewin, chirurgien général spécialisé dans les brûlés, qui deviendra plus tard professeur de psychiatrie en Louisiane. J’ai rencontré Dabney Ewin au congrès hongrois « International Congress on Hypnosis in Medicine » de 2013. Il m’a enseigné les signaux idéomoteurs en 2014 durant un enseignement particulier intensif de dix jours. Il était ensuite venu à Paris pour enseigner et c’est à cette occasion que nous avions lancé l’association étudiante Hypnocrate.
Neuf ans plus tard, et bientôt trois ans après son décès, voici dans le présent texte hommage une remise à jour et présentation de cette ancienne technique hypnotique. Les séances d’hypnoanalyse avec signaux idéomoteurs visent à soigner un problème précis. Initialement, la technique était utilisée principalement pour les troubles psychosomatiques (troubles à expression somatique, symptômes fonctionnels, à examens complémentaires sans particularité). D’autres auteurs ont étendu la technique à des symptômes psychiatriques plus généraux (3).
LA TECHNIQUE D’HYPNOANALYSE À L’AIDE DES SIGNAUX IDÉOMOTEURS (IM)
Je pratique cette technique comme une corde supplémentaire à l’arc thérapeutique : trouble psychosomatique (exemples : trouble neurologique fonctionnel, intolérance psychologique à un aliment, trouble fonctionnel intestinal, dermatite d’origine psychogène, douleur physique à examen neurologique atypique et examens complémentaires normaux, asthme difficile à contrôler aggravé par le stress, besoin absolument important pour la personne de mieux « com - prendre » son trouble psychiatrique ou symptôme). Par exemple, une dame me disait récemment : « Je fais ce que je peux pour aller mieux, je fais tout, et je continue d’avoir peur de rouler en voiture, je ne comprends pas. S’il vous plaît, aidez-moi à comprendre ! » Une session unique de travail avec les signaux idéomoteurs a ouvert une compréhension psychodynamique de sa peur qui a fait ressortir des peurs de l’attachement en lien avec sa figure maternelle, et a apporté un soulagement rapidement significatif de ce besoin de compréhension.
En quantité, pour toutes les consultations sur un mois, je l’utilise une ou deux fois tout au plus, car cette technique prend du temps. Les signaux idéomoteurs corporels prennent parfois une minute ou deux à apparaître, et cela à chaque question posée, donc un exercice de ce type peut durer 30 minutes ou 1 h 30, et on ne peut pas savoir à l’avance. Quand je n’ai plus de temps à lui accorder, je propose à la personne de s’arrêter et continuer la fois suivante. Avant de démarrer la technique, on fait toujours l’anamnèse détaillée sur le symptôme en première séance, avec création d’alliance thérapeutique et une meilleure compréhension de la personnalité des patients. Le protocole avec les signaux idéomoteurs se fait typiquement en deux à trois séances qui durent entre 45 minutes et deux heures. La première étape pratique est la mise en place des signaux idéomoteurs dans une main en catalepsie en flexion palmaire (cette partie de la technique a été présentée en atelier au congrès Emergences à Paris en septembre 2023). Ensuite, une des premières questions posées à la personne en transe après mise en place des signaux IM est : « Est-ce que c’est acceptable que je vous aide à soigner le symptôme/problème X aujourd’hui ? N’essayez pas de répondre ou forcer la réponse, observez juste vos sensations intérieures, et le corps pourra répondre automatiquement. » Dans un nombre de cas non négligeable, la première réponse du corps est « non », et dans ce cas nous ne pouvons pas aller plus loin en l’état. Est-ce un manque de confiance en le thérapeute, un manque de disponibilité au changement des patients, ou bien pas le bon moment pour aborder cette technique ? Dans tous les cas, il faudra alors recourir préalablement à une création d’alliance thérapeutique supplémentaire, et travailler plutôt sur des techniques plus classiques : visualisations de lieu sûr / de souvenir agréable / de souvenir d’apprentissage, par exemple... pour éventuellement revenir plus tard à l’exploration hypnoanalytique.
Si la première réponse obtenue est « oui », alors le processus général de la technique se résume ainsi :
1. Questionnement précis par questions fermées très précises pour explorer le symptôme, et dialogue entre l’opérateur et les mouvements involontaires des doigts de la personne.
2. Recherche systématique une par une de sept parmi les causes les plus fréquentes de troubles psychologiques.
3. Traitement systématique cause par cause de chaque cause identifiée, jusqu’à soulagement émotionnel ou disparition du symptôme, à l’aide de suggestions et recadrages de la croyance associée.
4. Tout du long, prise en compte des résistantes potentielles comme l’ambivalence au changement, ou les émotions qui auraient besoin d’être entendues et traversées.
5. Suggestions post-hypnotiques de maintien de l’amélioration dans le temps.
Les sept causes les plus fréquentes recherchées sont :
1. Conflit intérieur lié à une ambivalence (je veux / je me sens obligé de...).
2. Métaphore d’organe (exemple : « coup de couteau dans le dos » et lombalgie).
3. Motivation(s) ou avantage(s) à garder le symptôme.
4. Expérience(s) passée(s) négative(s).
5. Identification non consciente à quelqu’un d’autre (souvent un proche).
6. Suggestion néfaste, reçue par le passé dans un contexte de vulnérabilité émotionnelle, souvent par un proche ou par un professionnel de santé (exemple : « ne bougez pas ou vous seriez paralysé à vie »).
7. Auto-punition, suite à une culpabilité ressentie, qu’elle soit liée à des faits réellement commis ou juste interprétée comme telle.
La difficulté technique de la technique se situe à deux niveaux :
1. La formulation des questions : il est nécessaire de s’habituer à poser des questions suffisamment simples pour que la personne puisse ressentir intérieurement la réponse « oui » ou « non » et que la partie du corps signale en automaticité la réponse, car si les questions sont trop complexes, les réponses tardent beaucoup ou alors il revient souvent le signal « je ne sais pas ».
2. Comment traiter la cause une fois certaines causes retrouvées : cela requiert d’activer la créativité adaptative du thérapeute pour effectuer un recadrage efficace, et choisir une métaphore ou une suggestion adaptée au problème identifié.
EXEMPLES CLINIQUES CONCRETS
Cas n° 1 Un monsieur, environ 50 ans, consulte pour des troubles fonctionnels intestinaux graves entraînant un syndrome dépressif avec idées suicidaires. Les traitements médicamenteux et non médicamenteux essayés seraient tous insuffisants. Après deux séances d’hypnose « classique du XXIe siècle », relaxation, lieu de sécurité, exercice des mains de Rossi : pas de changement. Après information et consentement, il accepte de tenter l’hypnoanalyse. Nous mettons en place les signaux en environ 20 minutes puis démarrons le protocole...
- Thérapeute : « Est-ce acceptable que je vous aide avec ces symptômes aujourd’hui ?
- Signal : “Non” du doigt.
- Th. : Bon. Est-ce qu’il y a une émotion qui doit être libérée avant ?
- Signal : “pas prêt à répondre”...
- Th. : Est-ce qu’il doit se passer quelque chose avant ?
- Signal : “Oui” du doigt.
- Th. : Est-ce que c’est possible de rendre cela conscient ?
- Signal : “Oui” du doigt
- Th. : Alors allez-y, cela va vous venir à la conscience, parlez-moi, dites-moi...
- Patient : J’ai besoin de temps... et il faut que je vous liste mes traumatismes d’ici le prochain rendez-vous. » OK, on arrête là la technique au bout de quelques minutes. A la séance suivante...
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Dr Stéphane RADOYKOV
Médecin psychiatre. Praticien contractuel (hôpital Cochin site Tarnier), remplaçant en libéral à Paris. Formateur. Directeur adjoint de l’Institut Emergences