"Encore heureux !"
Frédéric ne possède ni voiture, ni moto. Encore heureux d’avoir un vélo, se console t-il en l’enfourchant pour se diriger vers la forêt toute proche. Il a une profonde envie de se remplir les poumons des parfums des arbres et du sous-bois.
Pas de chance : le gouvernement a décidé d’y faire passer une nouvelle autoroute. Encore heureux qu’un étang plein de grenouilles soit resté intacte, question de laisser à la postérité un signal sonore de la nature comme souvenir de ce qui fut, jadis, le poumon de la ville et le refuge de tant d’animaux.
Parmi ces derniers, les chevreuils, les biches, des faisans et quelques lièvres ont laissé la place aux trax, pelleteuses, bulldozers et autres dinosaures modernes. Encore heureux de trouver, en nombre restreint, des lapins sauvages plus apeurés que libres de leurs mouvements.
Encore heureux que chaque lapin puisse être fier de montrer ses deux oreilles. Elles ont bien risqué de finir broyées par les crocs pointus et féroces des faucheuses. Frédéric n’est pas individu à se laisser décourager. Les mains serrent le guidon avec force pour maintenir le cap au milieu de la route en terre battue et pleine de gravier. Encore heureux que les camions du chantier n’aient pas creusé des nids de poule trop profonds qui risqueraient, à tout moment, de faire éclater un pneu.
Cette semaine, le chantier est silencieux. Les chauffeurs ont délaissé leurs camions et les diverses machines en faveur des vacances. La quiétude est assurée.
Frédéric entend déjà les sons du vent par dessus l’étang. Ils viennent souligner le coassement des grenouilles, telle l’orchestre qui accompagne le ténor. Arrivé près de l’étang, les grenouilles s’accaparent d’un silence respectueux, presque sacré. Elles laissent au vent la tache de démarrer la symphonie. Et voilà qu’un bruit assourdissant et rythmé, tchop-tchop, tchop-tchop, ne laisse aucune chance au vent. Mais que se passe-t- il – se demande Frédéric.
Son regard tourné vers le ciel est capté par les mouvements d’un hélicoptère qui survole la zone. Il ne manquait plus que l’hélico profitant des vacances pour faire les relevés topographiques. Encore heureux que ce ne soient pas des hélicoptères de l’armée venant faire des exercices de tir !
Pas de chance : le gouvernement a décidé d’y faire passer une nouvelle autoroute. Encore heureux qu’un étang plein de grenouilles soit resté intacte, question de laisser à la postérité un signal sonore de la nature comme souvenir de ce qui fut, jadis, le poumon de la ville et le refuge de tant d’animaux.
Parmi ces derniers, les chevreuils, les biches, des faisans et quelques lièvres ont laissé la place aux trax, pelleteuses, bulldozers et autres dinosaures modernes. Encore heureux de trouver, en nombre restreint, des lapins sauvages plus apeurés que libres de leurs mouvements.
Encore heureux que chaque lapin puisse être fier de montrer ses deux oreilles. Elles ont bien risqué de finir broyées par les crocs pointus et féroces des faucheuses. Frédéric n’est pas individu à se laisser décourager. Les mains serrent le guidon avec force pour maintenir le cap au milieu de la route en terre battue et pleine de gravier. Encore heureux que les camions du chantier n’aient pas creusé des nids de poule trop profonds qui risqueraient, à tout moment, de faire éclater un pneu.
Cette semaine, le chantier est silencieux. Les chauffeurs ont délaissé leurs camions et les diverses machines en faveur des vacances. La quiétude est assurée.
Frédéric entend déjà les sons du vent par dessus l’étang. Ils viennent souligner le coassement des grenouilles, telle l’orchestre qui accompagne le ténor. Arrivé près de l’étang, les grenouilles s’accaparent d’un silence respectueux, presque sacré. Elles laissent au vent la tache de démarrer la symphonie. Et voilà qu’un bruit assourdissant et rythmé, tchop-tchop, tchop-tchop, ne laisse aucune chance au vent. Mais que se passe-t- il – se demande Frédéric.
Son regard tourné vers le ciel est capté par les mouvements d’un hélicoptère qui survole la zone. Il ne manquait plus que l’hélico profitant des vacances pour faire les relevés topographiques. Encore heureux que ce ne soient pas des hélicoptères de l’armée venant faire des exercices de tir !
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LANCER LES NÉCESSAIRES DÉBATS - Dr Thierry Servillat
Ça y est, les temps ont changé : l’hypnose – au moins la chirurgicale – entre dans tous les hôpitaux ou presque, et de nombreuses cliniques s’y mettent. Et en « ville », comme on dit, de plus en plus de thérapeutes brefs utilisent l’hypnose, consciemment ou non. Une sorte de consensus s’installe, renforcé par l’avis plutôt favorable récemment émis par l’Académie de Médecine.
TERRA HYPNOSIA - Dr Dominique MEGGLÉ Conférence donnée au VIII° Forum de la CFHTB à Strasbourg le 18 mai 2013
LES VIEILLES CARTES SONT PRÉCIEUSES
Dans un style de plus en plus affirmé, Dominique Megglé proclame ses convictions sur ce qui lui paraît essentiel de l’hypnose thérapeutique. En reparcourant le travail d’Erickson qu’il vit lui-même dans son propre voyage vital. Avec lui, HYPNOSE & Thérapies brèves est heureuse de lancer le
LA BELLE ET LA BÊTE - Marilia BAKER
S’IMPLIQUER À DEUX. Conte d’origine française, La Belle et la Bête est très connu outre Atlantique. Marilia Baker, thérapeute brésilienne vivant en Arizona, nous montre comment il peut être richement utilisé en thérapie de couple.
ÊTRE THÉRAPEUTE - Jean-Philippe VERON
UN FILM D’ERREURS EN 3D Ostéopathe devenu psychologue, Jean-Philippe Veron aborde sous trois angles comment l’erreur fait partie intégrante de la vie de thérapeute. Sur le mode de l’humour, une question éthique centrale est posée. Un texte publié avec l’accord de l’association Paradoxes.
LES COULEURS DU PLAISIR - Joëlle MIGNOT
PORTES VERS LE SUBLIME Fine connaisseuse de l’utilisation de l’hypnose en sexologie, Joëlle Mignot développe les connexions intimes entre couleurs et accès à l’un des grands plaisirs de la vie. Pour une hypnose subtile qui nous redit que le sexe est une relation créative.
HYPNOSE ET NEUROSCIENCES - Dr Luc FARCY et Dr Adrien LORETTE
UN DIALOGUE FRUCTUEUX ET SÉCURISANT Fini le temps où le clinicien ne pouvait appréhender les neurosciences que sous l’angle d’une fascination bien souvent stérile et d’ailleurs généralement temporaire ou intermittente. Une nouvelle manière de voir est présentée ici, où le clinicien peut trouver dans les résultats des chercheurs des résonances de sa pratique quotidienne qui vont le rassurer et stimuler sa créativité.
Petites poucettes - Dr Thierry SERVILLAT
Printemps 2013, France, un jeune philosophe de 83 ans est en tête des ventes avec un essai1 écrit pour « ce nouvel écolier, cette jeune étudiante » d’aujourd’hui, qui – c’est « une des plus fortes ruptures de l’histoire depuis le néolithique »- habitent la ville tout en s’efforçant de ne pas polluer, vivent dans un « monde plein » de presque 7 milliards d’individus, et qui peuvent en moyenne espérer atteindre l’âge de 80 ans. A peu près l’âge de l’auteur justement.
Avancées et limites - Antoine Bioy
Nous commençons cette rubrique par deux jolies publications françaises. Citons d’abord celle de Patrick Catoire et al. qui étudient le transfert d’embryons avec une préparation incluant l’hypnose par rapport à une préparation standard (médicament et relaxation). Ils montrent l’absence de différence tant sur le niveau d’anxiété, que sur le ratio de naissance.
Hypnose musicale DE BACH À DEBUSSY - Dr Stephane OTTIN PECCHIO
En présentant aux congrès de Brème et de Strasbourg les processus hypnotiques que l’on trouve dans les oeuvres de Bach et Debussy, j’ai associé deux compositeurs qui, à première vue, s’opposent.
La musique de J-S. Bach, comme toute la musique baroque, exerce un effet apaisant.
Le Certificat d'Hypnose Clinique - Dr Patrick BELLET
UN ENJEU PROFESSIONNEL POUR LA CFHTB !
Nous sommes à un moment clé de notre développement. Le 8ème Forum à Strasbourg a marqué une évolution européenne de notre travail, 2015 à Paris verra son exposition internationale.
En 1996, la CFHTB s’est créée à partir d’une prise en considération de notre identité et de sa spécificité. Simple, simplissime même !
Les différents « acteurs » francophones étaient dispersés, sans contacts les uns avec les autres, aucune structure ne les réunissait et pourtant les potentialités existaient. Isolées.
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